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Fondation pour la Mémoire de la Déportation

Reconnue d'utilité publique par décret du 17 octobre 1990, la Fondation pour la Mémoire de la Déportation a inscrit dans ses missions le recueil de témoignages d déportés survivants, à la fois à des fins historiques, mémorielles et pédagogiques. En lien étroit avec l'ensemble des associations des déportés, la FMD entend "pérenniser la mémoire de la déportation et de l'internement organisés entre 1933 et 1945 par le régime nazi et ses alliés [...] et contribuer à empêcher le retour dans le monde de situations aussi inhumaines que celles qu'ont connues les déportés.", particper à la défense des libertés et de la dignité de la personne humaine. Elle a initié deux types de recueil de témoignages, échelonnés dans le temps et conduits selon des approches différentes et des budgets distincts. Le premier visait à constituer un fonds d’archives vidéo, ou vidéothèque, scientifiquement élaboré et professionnellement enregistré, à partir d’un budget spécialement réuni dans ce but, dans le cadre de partenariats multiples. Le second, moins encadré mais respectant néanmoins quelques consignes précises, réalisé entièrement par des bénévoles, visait à recueillir des témoignages uniquement audio, ou audiothèque, de sorte que soit conservée la mémoire du maximum de témoins survivants, avec un budget limité. Présidents de la FMD : Marie-Claude Vaillant-Couturier Marie-José Chombart de Lauwe, déportée-résistante à Ravensbrück, actuelle présidente. La constitution d’une vidéothèque de témoignages, à l’époque où n’existait aucune autre Fondation de mémoire, a fait l’objet d’une décision du Conseil d’Administration prise en 1992, suivie de la constitution d’une commission compétente dont la présidence a incombé à Madame Manette MartinChauffier que son emploi au sein de l’Institut National de l’Audiovisuel et les compétences qu’elle y avait acquises, comme ses liens personnels et familiaux avec le monde de la déportation qualifiait mieux que quiconque pour assumer une telle fonction. La commission comportait quatre historiens de l’Institut d’Histoire du Temps Présent (I.H.T.P), cinq déportés et des personnels permanents de la Fondation. La première étape du travail de cette commission a consisté à élaborer un questionnaire d’enquête destiné aux anciens déportés et diffusé par le biais des Associations et Amicales. Un an après, en août 1993, quatre milles cinq cents fiches étaient parvenues en retour, décrivant des parcours et des profils de déportés. Dans une deuxième étape la commission a élaboré des critères de choix pour garantir la pluralité des témoignages à recueillir, elle-même garante de la valeur historique et de l’objectivité du corpus final : critère socioprofessionnel, critère d’âge, de sexe, d’origine de la déportation, enfin camps de concentration de destination.. La commission a retenu finalement 116 noms (pour une cible budgétée de cent témoignages) parmi lesquels figuraient 89 hommes, dont 76 résistants, 11 déportés parce que juifs, 2 déportés comme otages, 2 déportés parce que prisonniers de guerre, 2 déportés par mesure de répression politique, et 7 femmes déportés parce que juifs, 27 femmes, dont 20 résistantes et 7 déportées parce que juives. Au plan socioprofessionnel, la répartition a permis de choisir un panel représentatif de toutes les professions et catégories sociales (ouvriers, paysans, étudiants, professions libérales, employés, fonctionnaires, militaires, professeurs, syndicalistes). Cette diversité se retrouve également dans les engagements des uns et des autres : membres de mouvements de résistance (LibérationNord, LibérationSud, Défense de la France), ou de réseaux ou organismes, comme l’Armée secrète, les FTPF, la MOÏ, le BCRA, le Front National, ou encore de partis politiques, Parti communiste et jeunesses communistes, parti socialiste, gaullistes, etc. Toutes les grandes centrales concentrationnaires (Auschwitz, Buchenwald, Mauthausen, Sachsenhausen, Ravensbrück, Dora, Neuengamme, BergenBelsen) et quelques 80 Kommandos sont passées en revue par la population des témoins retenue, et la commission a également tenu compte, dans ses choix, des lieux d’internement fréquentés avant déportation, dont notamment Fresnes, Compiègne, Drancy, Romainville, la Santé, le Fort du Hâ, les prisons de Bayonne, de Rennes, Montluc, du Cherche-Midi, de LoosLes Lille, d’Angers et bien d’autres. La troisième étape du travail préparatoire a été juridique. Un cadre conventionnel, précisant les modalités de cession, de propriété intellectuelle et morale et d’utilisation des futurs témoignages a été mis au point, qui garantisse un droit de correction aux témoins, et définisse l’emploi ultérieur et les conditions de reproduction et de communication de leur témoignage par la Fondation. Ce cadre juridique était novateur puisque sans précédent, au moins en France. En quatrième étape, était défini un canevas, c'est-à-dire une chronologie du déroulement du témoignage proprement dit que le témoin était invité à préparer, mais qui faisait de la nondirectivité un principe à respecter pour laisser une grande liberté d’expression au témoin. Le témoin était également invité à ne rapporter que des faits vécus et des souvenirs propres. Il a été décidé enfin que les témoins seraient filmés chez eux, dans leur cadre de vie personnel. Enfin la dernière étape fut celle du choix de l’organisme qui procèderait au tournage et au montage final des témoignages, travail qui, après une première expérience non concluante, a été confié à la division audiovisuelle de l’I.F.O.R.E.P, organisme de formation et de promotion sociale et professionnelle des électriciens et gaziers de France. Aujourd’hui la cible de cent témoignages d’une durée moyenne de quatre heures est atteinte. La Fondation explore désormais, en liaison avec les Archives de France qui seront détentrices des originaux numérisés des enregistrements, la façon de mettre en valeur ce corpus, et les conditions de sa communication. Certains extraits ont été copiés et sont d’ores et déjà utilisés au Mémorial de Compiègne et au Centre Européen du Résistant déporté. Mais dans leur ensemble, les Musées qui évoquent la Déportation sont évidemment des interlocuteurs privilégiés destinés à faire connaître tout ou partie de ce fonds irremplaçable. Les archives se composent de deux parties : pour chaque article les entretiens filmés et les conducteurs des entretiens qui offrent la possibilité de suivre par écrit le déroulement du témoignage et facilitent le travail de recherche. Toute collecte d'archives orales repose sur le recueil du consentement des témoins pour la communication, la reproduction et l'exploitation des entretiens. Ces droits sont détenus par la Fondation pour la Mémoire de la déportation. La consultation des des entretiens et l'audition des témoignages se font sur autorisation de la Fondation pour la Mémoire de la déportation en conformité avec les articles L.213-1 à L.213-7 du Code du patrimoine.

Collectie
  • EHRI
Type
  • Archief
Rechten
Identificatienummer van European Holocaust Research Infrastructure
  • fr-002345-72aj_av_2938_72aj_av_3038
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